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Dernière nuit (hantée !)

Plein d'énergie après cette nuit et ce petit déjeuner offerts à l'hôtel, je me met à rouler pour mon avant-dernier jour. Je me balance de la musique à fond dans les oreilles et envoie des watts dans le pédalier. Je vois encore de beaux paysages, ainsi qu'un impressionnant grand pont en construction sur fond de soleil levant. 170 km plus tard, je m'arrête devant un petit groupe de trois maisons. Je fais mon speach habituel du soir à un agriculteur qui se trouvait là. Celui ci m'ouvre très vite son portail et me conduit à l'intérieur d'une vieille maison presque en ruine. Il m'explique qu'il ne vit pas ici. Il se sert du terrain mais pas de la maison. Il n'a donc rien à me donner pour manger. Je vais donc voir le voisin, et celui-ci m'offre gentiment une baguette, du jambon et du fromage, de quoi me nourrir correctement. Après avoir mangé je prend ma "douche" dehors avec le tuyau d'arrosage et de l'eau froide. De pénétre ensuite à l'intérieur de la vieille maison. Heureusement que je n'ai aucune phobie avec les insectes, car il n'y a que ça : ça grouille de partout, on dirait une fourmilière géante, sauf que bien sûr il n'y a pas que des fourmis : mouches, araignées géantes... Le monde des insectes. A première vue, aucun endroit où poser le matelas sans écraser de miliers de fourmis. Je monte à l'étage et constate que c'est un peu plus "calme". Il y a même une chambre avec un matelas. Je m'y installe mais je me sens tout de même un peu mal à l'aise avec tous ces insectes, j'avoue. La nuit tombe, et la maison fait toutes sortes de bruits (peut être qu'elle est hantée ?). Je parviens à trouver le sommeil, mais ce n'est que Pour quelques heures, car le lendemain je me lève à 5h pour avoir le temps de parcourir les 300 km qui me séparent de mon finish point : Lisbonne !

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